CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Août 18

Revêtir un digne vêtement de fête

Lectures du jeudi 19 août 2021

«Heureux est l’homme qui met sa foi dans le Seigneur et ne va pas du côté des violents, dans le parti des traîtres. (…) Mon Dieu, voilà ce que j’aime : ta loi me tient aux entrailles.» (Ps 39 (40), 5.9)

La parabole des invités à la noce est déroutante à bien des égards. Voici d’abord un roi qui tente d’amener ses invités à la noce de son fils. Non seulement ceux-ci refusent, mais certains se rendent coupables d’actes de violence sur la personne des serviteurs. Alors le roi se met en colère, il punit les meurtriers et se tourne vers des convives invités au hasard des routes.

Là encore, il jette dehors un homme qui n’a pas le vêtement de noces, en proclamant que beaucoup sont appelés et peu sont élus. Cette parabole évoque sans doute le sort d’Israël, premier peuple invité à entrer dans le Royaume. La première lecture vient d’ailleurs rappeler toute la fidélité de Dieu à l’égard du peuple de la première alliance. Ainsi, la parabole du festin de noces nous aide à comprendre que le vrai bien est la rencontre du Dieu de toute bonté et que sa colère n’est pas dépit mais impatience devant le chemin de perdition que nous empruntons trop souvent.

En effet, la parabole proclame aussi l’universalité du salut. Dieu s’est tourné vers toutes les nations pour leur proposer de participer aux noces de son Fils. Une seule condition cependant reste nécessaire : porter le vêtement adéquat. C’est-à-dire être en accord avec l’invitation reçue, agir selon la foi au Christ. Celui ou celle qui ne recherche pas la cohérence entre sa foi et ses actes n’entrera pas dans le royaume de Dieu.

Il est facile de recevoir cette parabole avec un certain triomphalisme : ne sommes-nous pas les bénéficiaires du nouveau choix de Dieu ? Ce serait nous tromper lourdement. Personne n’a un droit absolu au don de Dieu. Si, par le baptême, nous avons revêtu le Christ, il nous reste à vivre au quotidien cet engagement, tout en faisant une confiance absolue à la fidélité de Dieu.

Jg 11, 29-39a / Mt 22, 1-14