Lectures du jeudi 20 octobre 2022
«C’est pourquoi je tombe à genoux devant le Père, de qui toute paternité au ciel et sur la terre tient son nom. Lui qui est si riche en gloire, qu’il vous donne la puissance de son Esprit, pour que se fortifie en vous l’homme intérieur.» (Ep 3, 14-16)
Dans la première lecture, Paul nous encourage à demeurer enracinés dans l’amour pour que nous puissions comprendre le fondement et la dimension de tout ce qui nous entoure. Savoir que Dieu réalise sans cesse en nous ou par nous, infiniment plus que ce que nous pouvons demander ou imaginer, constitue un point d’appui solide pour notre foi et devrait nourrir nos louanges envers ce Dieu qui nous invite à entrer dans sa plénitude.
Jésus nous livre un message surprenant aujourd’hui : il est venu apporter un feu sur la terre ! Reconnaissant à chacun le droit d’être lui-même, c’est-à-dire, au fils celui de penser différemment du père, la fille de la mère, il sème la division. Ce feu de l’Évangile que nous recevons dans le baptême, pas un appel à une vie de repos : au contraire, heureux sommes-nous si le Maître, en arrivant, nous trouve ardent à la tâche !
En cette époque de l’année où le soleil tarde à se lever et où les matins sont de plus en plus frais, le feu évoque spontanément la lumière et la chaleur bienfaisantes. Toutefois, il faut garder à l’esprit que le feu peut aussi être ce brasier impétueux qui brûle et détruit tout sur son passage. Le feu que Jésus apporte, assume ensemble ces deux significations. Il s’agit de la flamme de l’Esprit Saint, la lumière du monde qui éclaire et qui guide selon la vérité, une lumière qui dévore. Mais l’esprit saint est aussi ce feu dévorant qui brûle et détruit le péché et tout ce qui est mauvais en nous !
Ce feu, cette lumière purificatrice peut, comme Jésus nous l’annonce, être source de division et de discorde ! Car tous et toutes ne veulent pas se laisser purifier et illuminer par le feu de l’Esprit de Dieu. Demandons à Dieu, d’accueillir dans la joie et la sérénité son esprit purificateur !
Ep 3, 14-21 / Lc 12, 49- 53
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