Lectures du samedi 22 janvier 2022
«J’ai le cœur serré à cause de toi, mon frère Jonathan. Tu étais plein d’affection pour moi, et ton amitié pour moi était merveille plus grande que l’amour des femmes ! Comment sont-ils tombés, les héros ? Comment ont-elles disparu, les armes du combat ?» (2 S 1, 26-27)
Ce n’est pas le jour des bonnes nouvelles : deux mortalités dans la première lecture et, dans l’évangile, Jésus est soupçonné d’être devenu fou. Où trouver la Bonne Nouvelle ? Elle semble cachée dans le petit verset de l’acclamation à l’Evangile : «Ouvre notre cœur pour qu’il recherche avec amour les paroles de ton Fils» (cf. Ac 16, 14b).
II y a là un secret de bonheur et de paix. Quels que soient les événements qui se produisent, un cœur à l’écoute de la Parole reste pacifié et confiant. Cela se voit dans l’attitude de David qui, malgré sa grande tristesse, se tourne vers Dieu sans hésiter. Si la lecture évangélique avait été prolongée de quelques versets, on aurait pu constater que Jésus, encore une fois, s’en tire très bien, trouvant sa force dans sa confiance au Père.
Notre cœur a cette terrible capacité de se fermer dès qu’il est blessé ou dérangé par les malheurs des autres. Du même coup, il se ferme à la Parole qui a pourtant cette possibilité d’entrer mieux par nos blessures. Plaçons-nous devant Dieu tel que nous sommes aujourd’hui avec nos deuils et nos difficultés. Que ce soit autant de portes ouvertes par lesquelles la Parole peut entrer en nous et nous transformer. Croyons fermement que ces temps durs préparent des périodes de vie et de fécondité.
2 S 1, 1-4.11-12.19.23-27 / Mc 3, 20-21
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