Lectures du lundi 21 février 2022
«La sagesse qui vient d’en haut est d’abord pure, puis pacifique, bienveillante, conciliante, pleine de miséricorde et féconde en bons fruits, sans parti pris, sans hypocrisie. C’est dans la paix qu’est semée la justice, qui donne son fruit aux artisans de la paix.»
(Jc 3, 17-18)
Tout de suite après la Transfiguration, Jésus et ses trois disciples vont être confrontés aux forces du mal, à la souffrance humaine. Il faut établir un parallèle entre le récit de la guérison de l’enfant et l’annonce de la Passion que Jésus vient de refaire aux disciples qui l’accompagnent. S’il doit souffrir et mourir, Lui, le fils de Dieu, c’est qu’il a voulu pénétrer au cœur de ce qui fait la condition humaine, en épouser toute la fragilité. Cette fragilité, même les moments les plus glorieux ne peuvent la faire oublier.
Jésus veut partager avec ses disciples son pouvoir de rendre la vie, mais leur foi, trop timide encore, trop fragile, limite l’action de Dieu… la fait même échouer.
Cette parole s’adresse à nous, encore aujourd’hui. Tous les jours, notre foi est interpellée, la vie de Dieu en nous est sollicitée, appelée à se manifester dans tous les moments de notre vie. Souvent toutefois, nous retenons cette vie dans les liens de la peur. Il nous revient dès lors de libérer le don que Dieu a déposé en nous.
Jc 3, 13-18 / Mc 9, 14-29
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