Lectures du mardi 27 septembre 2022
«Seigneur, mon Dieu et mon salut, dans cette nuit où je crie en ta présence, que ma prière parvienne jusqu’à toi, ouvre l’oreille à ma plainte.» (Ps 87 (88), 2-3)
Les textes d’aujourd’hui conviennent bien à nos temps difficiles. Ils représentent deux attitudes opposées. Certains, comme Job, se découragent devant les épreuves. Pourquoi vivre s’il n’est pas possible de trouver du travail, de sauver un enfant malade, d’empêcher les catastrophes naturelles et les accidents ? Pourquoi vivre quand on sait qu’au bout il y a toujours la mort ? N’est-ce-pas un non-sens ? Jésus et les disciples se trouvent aussi devant l’adversité. Les Samaritains refusent de les accueillir, d’entendre le message de Jésus. Face à ce refus, les disciples réagissent avec colère.
Jésus, lui, rejette la colère et va vers un autre village. C’est dire que le découragement et la colère sont mauvais conseillers l’un et l’autre. Ce sont des manières de refuser la réalité de la vie. Être vivant, pour un être humain, c’est forcément aller vers la mort ; proposer un message c’est s’exposer au rejet, mais il n’y a pas à lutter contre ces réalités, elles font partie de la condition humaine. L’attitude de Jésus nous enseigne qu’il y a un au-delà de ces réalités. C’est vers cet autre sens qu’il faut aller, comme l’ont fait les saints et les saintes que nous fêtons et qui sont de beaux exemples de courage et de fidélité.
Jb 3, 1-3.11-17.20-23 / Lc 9, 51-56
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