Lectures du lundi 26 septembre 2022
«Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi. Et celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. En effet, le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand.» (Lc 9, 48)
L’évangile d’aujourd’hui nous fait voir les disciples aux prises avec deux attitudes bien humaines : la tentation de dominer et la tentation d’exclure. Manifestement, ils ont la certitude d’être du bon côté, de posséder la vérité. Cette assurance les conduit là où nous allons tous quand nous pensons être les possesseurs de la vérité. Jésus va les ramener à la seule attitude qui convienne : l’accueil de la vérité d’où qu’elle vienne, comme des pauvres et des petits.
Cet accueil, Job l’a poussé à un degré extrême. Les épreuves s’abattent sur lui, mais sa foi n’est pas ébranlée : «Nu je suis sorti du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris : Que le nom du Seigneur soit béni !» (Jb 1, 21) À travers les catastrophes, il reste capable de reconnaître Dieu et de demeurer fidèle.
Les méandres de notre vie nous font probablement osciller entre ces deux attitudes. Il ne nous est pas facile de garder les yeux tournés vers notre Sauveur et d’accueillir en lui le salut, tout le salut. Les saints nous devancent sur le chemin de l’espérance. Si nous suivons leur exemple, nous redeviendrons des enfants à qui le Père ne peut rien refuser.
Jb 1, 6-22 / Lc 9, 46-50
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