Étoile de Bethléem SMB
Missionnaires suisses
CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Sep 12

Témoins de la tendresse divine

Lectures du mardi 13 septembre 2022

«Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : “Ne pleure pas.” Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : “Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi.”» (Lc 7, 13-14)

S’il est un thème pour présenter le vrai visage de Dieu, c’est bien celui de la tendresse et Jésus, le Fils de Dieu, révèle aujourd’hui ce visage divin. Alors qu’une foule nombreuse accompagne une veuve éplorée à la mort de son fils unique, Jésus est saisi de pitié pour elle et lui dit : «Ne pleure pas.» (Lc 7, 13) Sans que rien ne lui soit demandé, Jésus va s’approcher et il touche la civière. Par une seule parole, il ordonne au jeune homme de se relever : «Lève-toi.»
(Lc 7, 14
) C’est dire la puissance de la parole et de la tendresse de Jésus, le Fils de Dieu. Alors que bien souvent, on voit en Dieu un juge sévère, voilà ici le vrai visage de Dieu qui est tendresse et qui veut le bonheur et l’épanouissement de toute sa création.

Dans la première lecture, l’apôtre Paul nous enseigne que nous ne formons qu’un seul corps, dont Jésus est la tête et la source. Combien d’images Jésus va-t-il employer pour nous faire comprendre cette réalité spirituelle ? Il dira qu’il est le cep de la vigne et nous les sarments, afin que nous, les sarments, comprenions comment nous pouvons mener une vie véritablement féconde. Pour cela, il nous faut demeurer reliés à lui : nous ne pouvons porter des fruits uniquement car «c’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.»
(1 Co 12,13)

Ainsi, chacun de nous, selon les dons reçus, va poursuivre en ce monde la tendresse divine de Jésus, par un travail ou un ministère accompli dans l’humilité et l’unité. C’est ensemble, autour de Jésus que nous sommes témoins de la tendresse divine.

1 Co 12, 12-14.27-31a /Lc 7, 11-17