Lectures du mardi 7 février 2023
«À voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas, qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu, le couronnant de gloire et d’honneur ; tu l’établis sur les œuvres de tes mains, tu mets toute chose à ses pieds.» (Ps 8, 4-7)
L’œuvre créatrice de Dieu ne s’arrête ni après la quatrième journée, ni avec la création des grands luminaires et des étoiles. Bien que déjà lumineuse, son œuvre se fait ici plus grande, plus noble et plus vivante encore. Dieu crée la vie. Il crée la vie marine, puis céleste et enfin, la vie terrestre. Cet univers, Dieu le veut fécond et rempli de vie.
Il confie à sa dernière créature, l’être humain, la gérance et la coresponsabilité de ce Royaume. Il fait entièrement confiance à cet être qu’il a créé à sa propre image et ressemblance. Comme Dieu et en collaboration avec lui, l’être humain se doit d’être créatif et bon. Il doit maintenir l’harmonie entre les divers éléments de la création et faire naître la vie autour de lui.
Jésus revalorise cette même mission dans le récit évangélique de ce jour. Les scribes et les pharisiens observent strictement des lois et des traditions que les juifs se sont données pour être fidèles aux volontés de Dieu. En soi, il n’y a rien de mal à cela, bien au contraire. Cependant, Jésus leur rappelle avec fermeté et autorité que, ce faisant, ils ont placé les moyens qu’ils ont déterminés et qu’ils ont créés pour être fidèles à Dieu au-delà de la volonté et des préceptes divins eux-mêmes. Ce que Jésus dénonce là c’est l’erreur de placer les lois au-dessus de ce pourquoi elles sont faites : l’amour de Dieu, de ses créatures et de la vie. Il redit ainsi aux scribes et aux pharisiens que les humains ne sont pas les maîtres de la vie et du monde, mais bien plutôt les alliés.
Gn 1, 20 – 2, 4a / Mc 7, 1-13
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