«Que votre « oui » soit un « oui », que votre « non » soit un « non »; ainsi vous ne tomberez pas sous le jugement.» (Jc 5, 10)
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 24 mai 2024.
Quand on regarde le texte de Jacques aujourd’hui, il y a deux façons de le commenter.
D’abord, en réfléchissant sur la parole de l’Apôtre qui nous incite à ne pas juger les autres, si nous ne voulons pas être jugés. Toujours facile à dire, mais pas aussi simple à vivre au quotidien, en dépit de nos bonnes intentions.
Le deuxième message de l’épître, c’est «que votre “oui” soit un “oui”, que votre “non” soit un “non”» (Jc 5, 12). Voilà un enseignement tout simple, mais à y regarder de plus près, pas toujours si simple à mettre en pratique.
En effet, combien de fois par jour, notre “oui” ne se teinte-t-il pas de “peut-être”? Nos paroles et nos actions, sont-elles toujours vraies, désintéressées, pour sa plus grande gloire?
Que notre “oui” soit oui et que notre “non” soit non: pourquoi ne pas en faire notre leitmotiv aujourd’hui et tous les jours de notre vie?
Un “oui”, à toi Seigneur, et “non” à ce qui n’est pas de toi et pour toi…
Quant à l’évangile, à l’heure des divorces, des séparations, des familles monoparentales, Jésus vient rappeler que l’homme ne peut séparer ce que Dieu a uni. En dépit des difficultés de la vie, un couple est appelé à être un, à s’aimer et à se supporter.
L’amour qu’un couple se porte doit en effet être un reflet de l’amour de Dieu pour l’humanité. Une bien belle vocation, certes exigeante, mais comme l’est toute vocation.
Jc 5, 9-12 / Mc 10, 1-12
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