«Celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.» (Mc 9, 41)
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 23 mai 2024.
Dieu souffre dans son Fils insulté et crucifié. Dieu souffre aussi dans chaque personne bafouée, torturée, mise à mort… Dieu souffre dans l’enfant violé, battu, à qui on vole son enfance… Dieu souffre encore et encore…
Voilà ce qu’exprime l’évangile du jour. Triste réalité: le mal existe dans notre monde. Malheureux sommes-nous d’en être les artisans ou de le laisser sévir!
«Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la.» ( Mc 9, 43), dit Jésus. Médecine plutôt radicale… L’image de la main coupée vise moins à horrifier qu’à interpeller. Elle invite à dénoncer et à combattre le mal sous toutes ses formes, car Dieu souffre dans les violences ou agressions commises à l’endroit de ses enfants, de ses petits.
Les propos de Jacques dans la première lecture s’opposent à une mentalité largement répandue de nos jours. Le désir de la richesse a une emprise incroyable sur le cœur humain.
Tous les moyens sont bons pour l’assouvir, y compris l’exploitation du prochain. Comme l’écrit l’apôtre:
«Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers.» (Jc 5, 4)
Jésus abonde dans le même sens: les richesses n’apportent pas le vrai bonheur. Alors où se trouve-t-il? Certainement pas dans l’accumulation des biens, mais plutôt dans le détachement et le partage.
«Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi.» (Mt 19, 21)
La route est tracée. À chacun et chacune de l’emprunter ou pas, de s’engager ou non sur la voie du détachement et du don, pour se faire pauvre comme Jésus, mais riche de Dieu.
Jc 5, 1-6 / Mc 9, 41-50
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