Lectures du samedi 1er janvier 2022
«Lorsqu’est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme et soumis à la loi de Moïse, afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi et pour que nous soyons adoptés comme fils.» (Ga 4, 4-5)
Le jour de Noël, les bergers ont vu l’Enfant Jésus couché dans la Crèche et â côté de lui sa Mère. Marie apparaît pour eux comme la mère d’un petit enfant pauvre, mais ils ont entendu l’ange leur dire que cet enfant était le «Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur» (Lc 2, 11). Ils ont certainement répété à la Vierge ces paroles et Saint Luc nous précise que Marie retient tous ces événements et les médite dans son cœur. Huit jours après Noël, l’Église nous invite à méditer ce grand mystère de l’Incarnation, en célébrant plus particulièrement la Sainte Vierge, sous le titre de Sainte Marie Mère de Dieu.
Consciente de bien être la Mère de ce petit enfant si pauvre d’apparence, elle sait aussi qu’Il est véritablement le Fils de Dieu. Cette maternité divine — dogme de notre foi — confère à la Vierge l’insigne dignité de Mère de Dieu, de laquelle découlent les prérogatives uniques de Marie.
Premièrement, le privilège de son Immaculée Conception fait de Marie la seule créature humaine à avoir été exemptée du péché originel, ainsi que le signifie la salutation de l’ange Gabriel : « Je vous salue, Comblée-de-grâce » (Lc 1, 28).
La Sainte Vierge n’a jamais commis le moindre péché et demeure toute sa vie dans un état de perfection et de sainteté. Cette sainteté, certes inférieure à l’infinie sainteté de Jésus, est cependant supérieure à celle des anges et des plus grands saints.
Reprenant les paroles du prophète Isaïe huit siècles plus tôt «Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils» (Is 7, 14), l’Église consacre la virginité perpétuelle de celle que nous nommons toujours “la très Sainte Vierge Marie”.
Nous croyons aussi que lui a été aussi accordé une glorieuse Assomption dans le Ciel. En effet, Dieu n’a pas permis que cette femme, si pure, connaisse la corruption du tombeau. Ainsi — privilège unique, dès l’achèvement de sa vie terrestre, Marie fut élevée en corps et âme au ciel.
Enfin, l’Église honore la Mère de Dieu sous le titre de Reine. Au ciel, elle est la Reine de tous les saints et de tous les anges. Elle est aussi Reine des âmes du Purgatoire et de tous les êtres encore vivants sur la terre.
Nb 6, 22-27 / Ga 4, 4-7 / Lc 2, 16-21
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