Lectures du mercredi 5 janvier 2022
«Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection.»
(1 Jn 4, 12)
Le passage de la première lettre de saint Jean est magnifiquement complété et éclairé par le récit de la tempête apaisée que nous lisons dans l’évangile selon saint Marc. Dans sa première Lettre, saint Jean nous a affirmé successivement :
- que le commandement de Dieu est d’avoir foi en son Fils Jésus et de nous aimer les uns les autres ;
- que la source de cette foi et de cette charité est en Dieu parce que «Dieu est amour» (1 Jn 4, 8) ;
- et aujourd’hui il nous enseigne que le véritable amour chasse toute crainte.
L’Évangile d’aujourd’hui nous le rappelle. Les apôtres sont sur le lac, quand survient une violente tempête excitant un vent contraire. Malgré leurs efforts pour ramer, ils peinent pour s’approcher du rivage au milieu des ténèbres de la nuit ! Soudainement, ils aperçoivent quelqu’un s’approcher d’eux en marchant sur l’eau. Ils croient voir un fantôme et poussent des cris de frayeur. Avec beaucoup de tendresse, Jésus les rassure aussitôt : «Confiance ! C’est moi ; n’ayez pas peur !» (Mc 6, 50) Les rejoignant ensuite dans la barque, sa présence ramène le calme, et aussitôt le vent tombe.
Jésus est présent dans notre âme, comme autrefois dans la barque des apôtres. Qu’importe si nous ne ressentons pas toujours cette présence, notre foi n’en sera que plus pure et plus dépouillée. Toutefois, soyons certains qu’en face d’une tentation ou d’une épreuve, il nous dit : “N’ayez pas peur, je suis là !” L’essentiel pour nous consiste à faire sa volonté, preuve de notre amour pour lui. En conclusion, rappelons-nous que Dieu est amour : que craindre si nous vivons unis à Lui ? Il n’y a pas de crainte dans l’amour !
1 Jn 4, 11-18 / Mc 6, 45-52
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