En la fête de la Toussaint, nous honorons la foule immense de saints et de saintes, connus ou anonymes, qui ont suivi le chemin de la foi et de la justice du Christ. Ce jour est un rappel puissant que nous sommes tous appelés à cette même sainteté, à cette fidélité enracinée dans l’amour de Dieu.
Aujourd’hui, en la fête de tous les saints, nous célébrons ceux et celles qui ont vécu dans la lumière du Christ: les saints officiellement reconnus par l’Église, mais aussi les hommes et les femmes dont le nom reste inconnu mais dont la vie témoigne du message de vérité, de justice et d’amour de l’Évangile.
Les saints n’étaient pas des êtres parfaits ni des demi-dieux. Ils étaient, au contraire, des personnes ordinaires, avec leurs faiblesses et leurs limites, mais qui ont choisi, sans compromis, de suivre le Christ.
Ce choix audacieux les a élevés à l’amitié divine, les inscrivant dans cette grande multitude qui, «de toutes nations, races et langues», a lavé ses vêtements dans le sang de l’Agneau, comme l’évoque le livre de l’Apocalypse.
Pour nous, ils sont des exemples de foi et de vertu. Leur vie nous rappelle que chaque chrétien est invité à répondre à son baptême, à persévérer avec constance et droiture. Peu importe où nous vivons, travaillons, ou les conditions qui nous entourent, nous sommes appelés, à l’image des saints, à poursuivre ce chemin.
Il ne suffit donc pas de vénérer les saints, il nous faut aussi œuvrer pour être un jour parmi cette grande assemblée. Dès notre baptême, nous portons la marque de Dieu, un sceau indélébile, et, comme le rappelle saint Jean, nous sommes déjà «enfants de Dieu» (1 Jn 3, 1).
À notre tour, avec la grande multitude des saints, proclamons que le salut vient de notre Dieu.
La jeunesse actuelle cherche une vie en plénitude; elle a besoin de guides et de témoins convaincus. Que cette fête de la Toussaint ravive en nous l’ardeur de vivre une foi forte et vivante.
Que notre époque trouve en nous des témoins, des saints pour notre temps, capables de montrer qu’une foi solide, vivante et porteuse d’espérance est bien possible aujourd’hui.
Références bibliques
- Ap 7, 2-4.9-14
- 1 Jn 3, 1-3
- Mt 5, 1-12a
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
voyant les foules, Jésus gravit la montagne.
Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.
Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait.
Il disait:
«Heureux les pauvres de cœur,
car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent,
car ils seront consolés.
Heureux les doux,
car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice,
car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs,
car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix,
car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,
car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte,
si l’on vous persécute
et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous,
à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense est grande dans les cieux!»
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 1er novembre 2024.
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