Dans l’épître aux Éphésiens, Paul nous invite à un combat spirituel exigeant: face aux défis de la vie chrétienne, il appelle à revêtir les armes de Dieu – vérité, justice, foi et paix – pour rester fermes dans notre foi et avancer avec force.
Dans notre lecture d’aujourd’hui de l’épître aux Éphésiens, Paul nous expose une vision de la vie chrétienne comme un véritable combat spirituel. Après avoir donné des conseils sur les relations familiales et sociales, il s’adresse ici à chaque fidèle pour rappeler que vivre en Christ signifie aussi être prêt à lutter pour la justice, la vérité, et la paix.
Pour illustrer ce combat, Paul décrit l’armure spirituelle avec des termes inspirés de l’équipement militaire romain: le ceinturon, la cuirasse, le bouclier, le casque et l’épée. Les auditeurs de Paul, y compris des soldats, comprenaient bien cette référence, un langage qui leur rappelait les rigueurs et les défis du service militaire.
Mais Paul n’envisage pas une milice divine: il utilise ce vocabulaire militaire pour souligner l’engagement radical que demande la foi chrétienne. La vie est une lutte, faite d’épreuves et de défis, et pour y faire face, il nous faut être «paré(e)s» des armes spirituelles.
Tenez bon, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix, et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui vous permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais. Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu. (Ep 6, 14-17)
Paul rappelle ainsi aux Éphésiens que le chrétien doit s’armer de valeurs divines: vérité, justice, paix, foi et la parole de Dieu. Ces vertus spirituelles sont les «armes de Dieu» qui permettent de remporter les combats de la vie et de rester fidèle à notre vocation de disciple du Christ.
Aujourd’hui encore, nous sommes invités à nous en revêtir, pour vivre chaque jour avec la force de l’Esprit et demeurer fidèles.
Références bibliques
- Éphésiens 6, 10-20
- Luc 13, 31-35
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce jour-là,
quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire:
«Pars, va-t’en d’ici: Hérode veut te tuer.»
Il leur répliqua:
«Allez dire à ce renard: voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’arrive au terme. Mais il me faut continuer ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem.
Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu! Voici que votre temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare: vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!»
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 31 octobre 2024.
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