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Société missionnaire de Bethléem
CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Juil 22
Sainte Marie-Madeleine, première messagère de la Résurrection

Sainte Marie-Madeleine, première messagère de la Résurrection

« J’ai trouvé celui que mon âme désire : je l’ai saisi et ne le lâcherai pas. » (Ct 3, 4) Marie de Magdala, délivrée de « sept démons » (Lc 8, 2), devient celle qui, la première, voit et touche le Christ ressuscité. Son cœur, brûlant d’amour et de confiance filiale, nous montre comment laisser l’Esprit nous transformer en messagers vivants de la Vie nouvelle.

Délivrance et transformation (Lc 8, 1-3)

Luc souligne que « de Madeleine étaient sortis sept démons » (Lc 8, 2). Cette délivrance — image baptismale de la libération totale — ouvre Marie à une fidélité sans faille. Dans la spiritualité de l’Enfant de Bethléem, son cœur purifié devient une crèche où naît le désir d’offrir au Christ le parfum de sa gratitude.

« De Madeleine étaient sortis sept démons. » (Lc 8, 2)

Fidélité au tombeau vide (Jn 20, 1-2)

Jean nous plonge dans l’aube de Pâques : « Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rendait au tombeau, c’était encore les ténèbres » (Jn 20, 1). Dans son chagrin elle reste, pleure, interroge les anges… Jusqu’à entendre son nom murmuré par le Maître :

« Marie ! »
« Rabbouni ! » (Jn 20, 16)

Ce face-à-face, fruit d’une écoute filiale, scelle son appel : « Va trouver mes frères » (Jn 20, 17).

Le parfum d’un amour sans calcul (Jn 12, 1-3)

L’Église a uni, dans la mémoire populaire, Marie de Magdala, la pécheresse et Marie de Béthanie, sainte oignante. Jean précise : « Marie… versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux » (Jn 12, 3). Dans ses gestes, elle anticipe notre contemplation : tout acte de service devient prière et offrande à Celui qui est Vie.

Messagère de la Vie Nouvelle

La mission de Marie-Madeleine éclaire notre vocation :

  • Contempler le Ressuscité par l’écoute confiante de sa parole,

  • Servir sans tenir compte des jugements, offerts dans la douceur d’un cœur libéré,

  • Annoncer sans hésiter que Jésus est vivant : « J’ai vu le Seigneur ! » (Jn 20, 18)

À l’exemple de l’Enfant de Bethléem, dont la simplicité unit ciel et terre, devenons, comme Marie, mus par l’écoute, nos vies se font offrande et témoignage.

Prière du jour

Seigneur Jésus,
toi qui as choisi Marie-Madeleine pour première messagère,
allume en nous le même feu d’amour,
que nos yeux et nos lèvres proclament sans cesse :
« J’ai vu le Seigneur ! »
Et que ton Esprit nous guide,
pour faire de chaque rencontre
un pas de foi vers la Vie éternelle.
Amen.


Références bibliques

  • Ct 3, 1-4a ou 2 Co 5, 14-17
  • Jn 20, 1.11-18

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle se tenait près du tombeau,
au-dehors, tout en pleurs.
Et en pleurant,
elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc,
assis l’un à la tête et l’autre aux pieds,
à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent :
« Femme, pourquoi pleures-tu ? »
Elle leur répond :
« On a enlevé mon Seigneur,
et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ;
elle aperçoit Jésus qui se tenait là,
mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit :
« Femme, pourquoi pleures-tu ?
Qui cherches-tu ? »
Le prenant pour le jardinier, elle lui répond :
« Si c’est toi qui l’as emporté,
dis-moi où tu l’as déposé,
et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors :
« Marie ! »
S’étant retournée, elle lui dit en hébreu :
« Rabbouni ! »,
c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend :
« Ne me retiens pas,
car je ne suis pas encore monté vers le Père.
Va trouver mes frères pour leur dire
que je monte vers mon Père et votre Père,
vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples :
« J’ai vu le Seigneur ! »,
et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

Pour lire les lectures du jour, consultez AELF – 22 juillet 2025.

 

Pour méditer

  • Quel signe de la résurrection toucherait le plus mon cœur aujourd’hui ?
  • À l’exemple de Marie-Madeleine, comment laisserai-je l’amour diriger mes gestes de service ?
  • Quel témoignage oserai-je porter aujourd’hui en proclamant : « J’ai vu le Seigneur ! »