«Comme l’argile est dans la main du potier, ainsi êtes-vous dans ma main, maison d’Israël!» (Jr 18, 4.6)
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 01 août 2024.
Le geste symbolique du prophète Jérémie permet au Seigneur de présenter deux attitudes possibles devant le salut.
D’un côté, il y a ceux et celles qui sont totalement accueillants, qui se laissent modeler comme l’argile, en totale disponibilité. De l’autre, il y a les rébarbatifs, ceux et celles qui se ferment à la voix du Seigneur.
Au jugement, dit l’évangile, Dieu aura à faire un tri. II sauvera les premiers, il rejettera les autres. Pour eux, il n’y aura plus que les regrets et gémissements, car ils auront refusé le don de Dieu.
Il n’est pas possible d’entendre ces paroles et de choisir délibérément de se fermer au salut. Personne ne peut souhaiter le malheur, mais les choses ne sont pas toujours aussi claires.
Comment savoir si on se refuse à accueillir le don de Dieu? Comment savoir si on est malléable entre les mains de Dieu?
Il faudrait sans doute relire le chapitre 25 de Matthieu, pour comprendre ce qui fera le jugement entre les justes et les autres:
«Chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.» (Mt 25, 45)
Pratiquer la justice et exercer la charité semblent bien être les seules véritables manières d’être docile au projet de Dieu. Cet enseignement n’est pas neuf. Tout l’Ancien Testament l’avait répercuté avant la venue de Jésus, qui lui a donné une dimension nouvelle.
Il nous appartient désormais d’en tirer de la nouveauté pour notre vie.
Jr 18, 1-6 / Mt 13, 47-53
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