L’Esprit Saint n’agit pas seulement dans le spectaculaire : il libère aussi en profondeur. Par lui, la tristesse devient joie, la nuit devient lumière.
« Tout à coup… toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous les détenus se détachèrent. » (Ac 16, 26)
Une mission féconde, dans la joie comme dans l’épreuve
Après la conversion de Lydie, Paul et Silas traversent une nouvelle étape : l’emprisonnement. Pourtant, au lieu de sombrer dans le découragement, ils chantent. Au cœur de la nuit, dans la prison, ils louent Dieu.
Et c’est précisément là que l’Esprit agit : un tremblement de terre secoue la prison, les portes s’ouvrent, les chaînes tombent. La scène est forte, mais ce n’est pas seulement une libération physique : c’est la manifestation d’un Dieu qui agit en profondeur.
L’Esprit agit comme Défenseur
L’évangile du jour nous rappelle la promesse du Christ : « Il vaut mieux pour vous que je m’en aille… je vous enverrai le Défenseur. »
Ce Défenseur, l’Esprit Saint, agit selon une logique divine : il ne supprime pas les épreuves, mais les transforme.
Il agit dans le visible – comme ce tremblement de terre – mais aussi dans l’invisible : il éclaire les consciences, pousse à la conversion, réveille la foi. Comme pour le gardien de prison, bouleversé par ce qu’il voit, qui se met en route avec toute sa maison.
Une liberté intérieure
L’œuvre de l’Esprit ne se limite pas à briser des verrous extérieurs. Il libère des prisons intérieures : peur, fermeture, culpabilité, découragement.
Il nous rappelle la présence du Christ, même quand il semble absent. Il nous donne de croire, d’espérer, de chanter au cœur de la nuit.
Prière du jour
Esprit de liberté,
Toi qui renverses les murs et fais tomber les chaînes,
ouvre nos cœurs à ta lumière.
Fais de nous des témoins confiants,
capables de chanter même dans l’épreuve,
et de croire en ta force là où tout semble fermé.
Amen.
Références bibliques
- Ac 16, 22–34
- Jn 16, 5–11
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Je m’en vais maintenant auprès de Celui qui m’a envoyé,
et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?”
Mais, parce que je vous dis cela,
la tristesse remplit votre cœur.
Pourtant, je vous dis la vérité :
il vaut mieux pour vous que je m’en aille,
car, si je ne m’en vais pas,
le Défenseur ne viendra pas à vous ;
mais si je pars, je vous l’enverrai.
Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde
en matière de péché, de justice et de jugement.
En matière de péché,
puisqu’on ne croit pas en moi.
En matière de justice,
puisque je m’en vais auprès du Père,
et que vous ne me verrez plus.
En matière de jugement,
puisque déjà le prince de ce monde est jugé. »
Pour lire les lectures du jour, consultez AELF – 27 mai 2025.
Pour méditer
- Quels murs ou chaînes l’Esprit cherche-t-il à briser en moi aujourd’hui ?
- Est-ce que je laisse la louange habiter mes épreuves ?
- Comment puis-je être un témoin de libération autour de moi ?
Comments are closed.