CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Juil 16

Le maître du Sabbat

Lectures du samedi 17 juillet 2021

«Beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. Mais il leur défendit vivement de parler de lui.» (Mt 12, 15-16)

Parce qu’on veut le mettre à mort, alors que son heure n’est pas encore venue, Jésus part. Mais, parce qu’il guérit et que sa parole rejoint la vie des gens, on le suit là où il se rend. Nous aussi nous avons à nous laisser guider par Jésus, à le suivre jusqu’au bout.

Dans l’évangile, Jésus vient de guérir un homme à la main séchée, un jour du sabbat. Offusqués de voir le jour du sabbat violé, au lieu de se réjouir de la guérison d’un infirme, les pharisiens décident de la mort de Jésus. On veut le silence de cet homme de Galilée qui se prétend le maître du sabbat, comme nous l’avons vu hier. Menacé de mort, Jésus se retire.

Son attitude est alors mise en parallèle avec le Serviteur annoncé par le prophète Isaïe. Comme un juste, Jésus renonce à la violence et donne sa vie pour les nations, car «il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit» (Mt 12, 20)

Ainsi, Jésus nous enseigne la bonté, la douceur, en toute occasion. On ne saurait jamais être trop bon ou trop doux; la douceur est la première des forces et la première peut-être des vertus, parmi celles qui se “voient”. Le don est un geste de douceur, de bonté qui prend en compte l’autre dans son être même. Dans les gestes de bonté et de douceur que nous posons, il y a ambition d’un monde meilleur.

Ex 12, 37-42 / Mt 12, 14-21