Étoile de Bethléem SMB
Missionnaires suisses
CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Août 29
Reconnaître la volonté de Dieu

Reconnaître la volonté de Dieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole:
    «Le royaume des Cieux sera comparable
à dix jeunes filles invitées à des noces,
qui prirent leur lampe
pour sortir à la rencontre de l’époux.
    Cinq d’entre elles étaient insouciantes,
et cinq étaient prévoyantes:
    les insouciantes avaient pris leur lampe
sans emporter d’huile,
    tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes,
des flacons d’huile.
    Comme l’époux tardait,
elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
    Au milieu de la nuit, il y eut un cri:
“Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.”
    Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent
et se mirent à préparer leur lampe.
    Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes:
“Donnez-nous de votre huile,
car nos lampes s’éteignent.”
    Les prévoyantes leur répondirent :
“Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous,
allez plutôt chez les marchands vous en acheter.”
    Pendant qu’elles allaient en acheter,
l’époux arriva.
Celles qui étaient prêtes
entrèrent avec lui dans la salle des noces,
et la porte fut fermée.
    Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour
et dirent:
“Seigneur, Seigneur, ouvre-nous!”
     Il leur répondit:
“Amen, je vous le dis:
je ne vous connais pas.”

    Veillez donc,
car vous ne savez ni le jour ni l’heure.»  (Mt 25, 1-13)

Pour les lectures du jour, consultez AELF – 30 août 2024.

Les deux lectures de ce jour s’éclairent l’une l’autre pour nous faire comprendre quelle doit être notre attitude dans les temps que nous vivons.

L’évangile présente deux groupes de jeunes filles invitées à des noces. Les unes pensent ne pas avoir à attendre et ne font pas de provision d’huile pour leurs lampes. Les autres ont prévu une longue attente dans la nuit et ont fait provision d’huile. Les premières manquent le rendez-vous, les secondes entrent au festin des noces avec l’époux. Les unes sont sages, les autres non.

Paul nous aide à mieux comprendre quelle est la véritable sagesse chrétienne:

«Car le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu.» (1 Co 1, 18)

Il ne suffit pas de dire qu’elle serait le contraire de la prévoyance et de la sagesse humaine. La parabole évangélique montre qu’elles s’harmonisent très bien avec un sens pratique de bon aloi.

Pour Paul, comme pour l’auteur évangélique, la sagesse chrétienne est avant tout une capacité de reconnaître Dieu à travers ses œuvres.

Que ce soit dans la création ou dans les actions de salut posées à l’égard de son peuple tout au long de son histoire ou dans le don de son Fils, le vrai sage est celui ou celle qui reconnaît la volonté de Dieu de sauver ses bien-aimés.

Cette Parole nous rejoint dans notre existence chrétienne: sommes-nous des gens au regard ouvert, à la lampe allumée, capables de reconnaître l’indéfectible volonté de Dieu de nous sauver? Reconnaissons-nous cette volonté dans les événements de notre vie: une rencontre vivifiante, une maladie difficile à accepter, un deuil, une naissance?

Ces événements, sont-ils pour nous des occasions de rentrer dans le Royaume, c’est-à-dire de nous ouvrir à l’amour du Père, ou sont-ils plutôt des occasions d’aller voir ailleurs et de manquer le rendez-vous?..

Il appartient à chacun et à chacune d’entre nous, de préparer sa lampe. Certes, le Seigneur reviendra et nous l’attendons, mais ce retour est déjà commencé, il se fait dans les multiples événements que nous avons à vivre.

1 Co 1, 17-25 / Mt 25, 1-13