Lectures du vendredi 13 janvier 2023
«Certes, nous avons reçu une Bonne Nouvelle, comme ces gens-là ; cependant, la parole entendue ne leur servit à rien, parce qu’elle ne fut pas accueillie avec foi par ses auditeurs.» (He 4, 2)
La lettre aux Hébreux nous rappelle que dans la foi, tout est question d’attitude. Aujourd’hui, nous écoutons-nous la Parole de Dieu ou entendons-nous simplement des mots ? Celui qui écoute sans mettre en pratique est beaucoup plus à plaindre que celui qui n’a pas entendu. Nous avons une responsabilité dans l’efficacité de la Parole, dans l’action de Dieu au cœur de notre vie et du monde. Si nous lui restons indifférents ou peu accueillants, Dieu pourra tout tenter, sans succès. Il attend de nous que nous soyons attentifs à son appel, vigilants à son écoute, et que nous recevions sa Parole en nous avec foi.
Le pardon de Dieu est-il efficace ? Qui n’a jamais douté de l’efficacité du sacrement du pardon ? Aujourd’hui comme hier, on se pose bien des questions sur l’action de Dieu dans les sacrements. Or dans l’évangile, on assiste à l’une des premières célébrations du sacrement du pardon. Jésus affirme au paralysé: «Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.» (Mc 2, 5)
Comment cela est-il possible ? Où est l’action de Dieu ? Les raisonnements des scribes engagent une action manifeste et efficace de la miséricorde de Jésus. Ils sont témoins, à n’en pas douter, de la guérison physique du paralysé. Cette guérison physique fait référence à la guérison spirituelle qui s’opère dans le secret des êtres. Elle signifie que le pardon de Dieu est plus grand que ce que l’œil peut voir et ce que les mains peuvent toucher. Par ailleurs, elle exprime que le pardon ne peut devenir guérison sans un acte de foi.
He 4, 1-5.11 / Mc 2, 1-12
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