« Ma coupe, vous la boirez» (Mt 20, 20-28)
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 25 juillet 2024.
Ce n’est pas un geste fréquent que de boire à la coupe d’un autre. Toutefois, certaines communautés le pratiquent lors de la célébration eucharistique et communient sous les deux espèces.
Boire à la même coupe est un geste de communion profonde.
Accepter de boire à la coupe de quelqu’un, c’est accepter de se fondre dans la vie de celui qui nous invite à boire. C’est faire sien ce que cette vie contient de grand, de beau, mais c’est aussi prendre part à ses inquiétudes, à ses tiraillements, à ses souffrances.
Dans la Bible, la coupe symbolise souvent la souffrance, le châtiment. Autrement dit, dans le passage de ce jour, après avoir annoncé pour la troisième fois sa passion, Jésus demande à ses disciples s’ils sont prêts à être en communion avec lui, y compris dans la souffrance et dans la mort.
Nous aussi, nous sommes ainsi invités, chaque jour à partager la coupe du Seigneur, à partager sa vie, à prendre part aussi à sa souffrance.
Que de fois, hélas, nous approchons la coupe de nos lèvres sans réaliser le sens du geste que nous posons! Le Seigneur nous tend les mains pour nous offrir cette coupe. Il nous invite à y boire pour qu’à notre tour, nous devenions vie donnée pour la multitude.
Prenons donc le temps de communier à la coupe du Seigneur, ne le faisons pas du bout des lèvres ou par habitude, sans nous laisser transformer, sans à notre tour tendre les mains vers le Seigneur, sans nous engager intérieurement à faire tout notre possible pour continuer son œuvre! Amen.
2 Co 4, 7-15 / Mt 20, 20-28
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