Lectures du mercredi 13 octobre 2021
«Oui, détresse et angoisse pour tout homme qui commet le mal, le Juif d’abord, et le païen. Mais gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, le Juif d’abord, et le païen. Car Dieu est impartial.» (Rm 2, 9-11)
Il nous arrive peut-être de nous demander pourquoi nous ne sommes pas meilleurs et pourquoi nos désirs de bonté s’effondrent au moindre obstacle. Paul apporte un élément de réponse. Il affirme que les «trésors de bonté, de longanimité et de patience» et de générosité sont en Dieu et que c’est en lui que nous devons les puiser. Il rappelle aussi que cette «bonté de Dieu te pousse à la conversion» (Rm 2, 4).
Nos seuls désirs de faire le bien ne suffisent pas. L’apôtre invite aussi à une autre “vastitude” du cœur. Il appelle la gloire et la paix de Dieu sur tout homme et toute femme qui font le bien : pas seulement sur les Juifs mais aussi sur les païens. Il ne pointe pas les différences entre les personnes mais ce qui les unit : le bien qu’elles font. Avons-nous cette “vastitude” du cœur pour reconnaître le bien dans les autres, d’où qu’ils soient ?
«Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, (…) et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela.» (Lc 11, 42) Dans l’évangile, Jésus invite à pratiquer la justice et l’amour. Il ne dit pas aux personnes qui ont des responsabilités de les laisser tomber. Il leur dit : “La façade n’est rien, votre responsabilité est un service.” Toute personne qui exerce une responsabilité peut se laisser interpeller par le Christ : quelle est la qualité de son service ? Est-elle servante en vérité ? Que la justice et l’amour du Seigneur nous fassent reconnaître comme lieu de conversion le chemin de l’humilité et de la bonté.
Rm 2, 1-11 / Lc 11, 42-46
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