Lectures du jeudi 20 avril 2023
«Telle est ma joie : elle est parfaite. Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue.» (Jn 3, 29-30)
Depuis toujours, l’être humain est tenté de s’élever au rang divin, et ce, de diverses façons. Aujourd’hui, des techniques comme la reproduction assistée et le clonage peuvent donner une illusion de toute-puissance sur l’existence humaine. Le christianisme s’élève contre cette tentation en proclamant que le Christ est l’unique Sauveur. Lui seul peut nous indiquer la voie du vrai bonheur.
Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jean Baptiste proclame cette vérité. Ce prophète aurait pu proposer à ses disciples sa propre voie, mais en véritable homme de Dieu, il savait que son enseignement représentait peu de chose comparé à la parole de Jésus. Choisir le Christ signifie reconnaître sa propre impuissance, comme l’a fait Jean Baptiste. Il s’agit de faire preuve d’humilité et de confesser que le Christ est seul qui donne accès à la vie éternelle.
Dans une société où l’autonomie constitue une valeur centrale, cette Bonne Nouvelle risque d’être impopulaire. La célébration d’aujourd’hui est une occasion de réfléchir sur notre degré d’abandon à Dieu. Est-ce que nous avons véritablement remis notre volonté entre ses mains ? Jusqu’à quel point sommes-nous sensibles aux discours qui prétendent réaliser le salut par des chemins uniquement humains ? La réponse à ces questions nous permettra de faire le point sur notre relation avec Dieu.
Ac 5, 27-33 / Jn 3, 31-36
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