Pour les lectures du jour, consultez AELF – 17 avril 2024.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé: que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. (Jn 6, 39)
Tout au long de l’évangile de Saint Jean, cette formule « moi je suis » revient: «Je suis la lumière… la porte des brebis, le bon pasteur… la résurrection et la vie, la vigne véritable».
Ces révélations sur l’identité de Jésus nous renvoient à la déclaration de Dieu lorsque Moïse lui demande son nom:
Je suis celui qui est. (Ex 3, 14), répond Dieu à Moïse.
Par ces reprises, saint Jean nous livre les fruits de sa contemplation: l’identité de Jésus est celle du Père. Cet aspect ressort particulièrement dans l’évangile que nous venons d’entendre: le Fils est l’envoyé du Père. Il vient faire sa volonté, qui consiste à ce que tout homme «qui voit le fils et croit en lui obtienne la vie éternelle» (Jn 6, 40).
Ce passage met aussi en relation le thème du pain de vie et celui de la résurrection des croyants au dernier jour. Jésus est le pain de vie, qui comble tous les besoins du cœur humain, notamment le plus grand d’entre eux: le désir de la vie à jamais. L’allusion à l’eucharistie est évidente.
En effet, participer à l’eucharistie donne à reconnaître dans la foi, sous le signe du pain, le Christ ressuscité. Ainsi, cette participation nous fait entrer en communion de vie avec lui, et nous assure la résurrection tant attendue au dernier jour.
Il est beau et il est grand le mystère de notre foi. Avec humilité et dans l’émerveillement, tout comme l’évangéliste saint Jean, contemplons-le et goûtons-le.
Ac 8, 1b-8 / Jn 6, 35-40
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