Pour les lectures du jour, consultez AELF – 26 avril 2024.
Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. (Jn 14, 3)
Dans certaines sociétés tribales, pour se rendre vers le chef ou pour entrer en communication avec une autre tribu, il faut emprunter un certain chemin: le chemin de “la coutume”.
« La coutume » est un ensemble compliqué de gestes à poser, de dons à faire, de paroles à dire au bon moment.
La chose n’est pas si différente chez nous, au sein des grandes entreprises par exemple: le premier quidam ne peut pas accéder au P.-D.-G, ou au Président de la Confédération. Dans le milieu politique, on connaît très bien, en général, par quels intermédiaires il faut passer pour qu’une demande se rende en haut-lieu.
Avant de quitter ses amis, Jésus rappelle ce qu’il est venu dire par ses gestes, ses paroles et toute sa vie: il est le chemin vers Dieu.
Personne ne peut rencontrer le Père sans passer par lui. Quand Jésus affirme qu’il est le Chemin, la Vérité et la Vie, il ne dit pas cela pour nous priver de notre liberté. Bien au contraire, il nous propose d’engager toute notre liberté dans un choix décisif. Un choix de vérité qui débouche sur la vie.
Toutes sortes de chemins s’ouvrent à moi pour aller à la rencontre de Dieu: ma conscience, la beauté de la nature, l’expérience spirituelle de mes frères et sœurs… Mais celui qui ne me trompe jamais, c’est le chemin que Dieu lui-même a ouvert vers moi: le chemin de son propre Fils, un chemin qui débouche sur la vie sans fin.
Que l’Esprit de Vie et de liberté et que la beauté de Dieu et la fidélité de Jésus soutiennent nos pas sur la route qui mène à la Maison, afin que dans la joie, nous découvrions enfin le visage du Père qui nous attend depuis toujours.
Amen!
Ac 13, 26-33 / Jn 14, 1-6
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