CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Déc 02

Dieu sauve son peuple

Lectures du samedi 3 décembre 2022

«Peuple de Sion, toi qui habites Jérusalem, tu ne pleureras jamais plus. À l’appel de ton cri, le Seigneur te fera grâce. Dès qu’il t’aura entendu, il te répondra.»
(Is 30, 19)

Peu de passages de l’Ancien Testament expriment avec autant de bonheur la collaboration mutuelle de Dieu et de l’être humain dans l’œuvre de sa délivrance. Ici, le prophète Isaïe s’adresse au petit reste, ceux qui sont restés fidèles à Dieu et à ses commandements. Le peuple qui habite à Jérusalem n’aura plus à pleurer, car Dieu lui fera grâce à cause du cri qu’il a fait entendre. II lui donnera le bonheur et l’abondance à cause de sa fidélité au Seigneur.

Avec les affligés et au nom de ceux et celles qui ont perdu confiance, nous sommes invités à redire notre confiance en Dieu qui est surtout proche des cœurs brisés. En son Fils Jésus, Dieu soigne nos blessures. Le discours sur la mission apporte une bonne conclusion à cette première semaine de l’Avent. Le verset 35 présente un panorama de l’activité missionnaire de Jésus. Celui-ci parcourt les villes et villages annonçant la Bonne Nouvelle. Son apostolat ne se limite pas à la Galilée, carrefour des peuples païens : aucune localité n’échappe à l’évangélisation, même les localités hostiles au message sont ciblées.

Jésus guérit toute maladie et infirmité, ce pouvoir sera bientôt transmis aux disciples. Ainsi, pour Matthieu, il ne peut y avoir d’équivoque : le Roi-Messie qui avait été annoncé par Isaïe est présent, ici et maintenant. Son souci pour les petits, les pauvres et les malades le confirme tout à fait. Cette préoccupation de la mission est transmise aux Apôtres qui sont envoyés à leur tour. Ils ont le pouvoir de poursuivre l’œuvre commencée par le Maître. Jésus demande au groupe d’éviter les territoires païens et samaritains : pour le moment, l’effort doit être concentré autour du peuple d’Israël que Jésus considère comme un troupeau de brebis perdues.

Tout au long de la semaine, Isaïe a qualifié Jérusalem de ville perdue parce qu’elle fait mauvais accueil aux prophètes. Jésus connaîtra le même sort que ceux qui l’ont précédé, mais il met tout en œuvre pour tenter de racheter le “petit reste”.

Is 30, 19-21.23-26 / Mt 9, 35 – 10, 1.5a.6-8