En ce temps-là,
Jésus disait:
«Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites,
parce que vous payez la dîme
sur la menthe, le fenouil et le cumin,
mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi:
la justice, la miséricorde et la fidélité.
Voilà ce qu’il fallait pratiquer
sans négliger le reste.
Guides aveugles! Vous filtrez le moucheron,
et vous avalez le chameau!Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites,
parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette,
mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance!
Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe,
afin que l’extérieur aussi devienne pur.» (Mt 23, 23-26)
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 27 août 2024.
Jésus reproche aux pharisiens d’être des hypocrites, de purifier l’extérieur de la coupe, alors que l’intérieur est rempli de cupidité!
Masquer l’infidélité du cœur au moyen d’une fidélité rituelle affichée avec ostentation, cela ne trompe pas Dieu. Que Jésus n’ait pas à nous reprocher ce qu’il dénonce chez certains de ses contemporains.
La Lettre de Paul aux Thessaloniciens, comme le discours de Jésus aux scribes et aux pharisiens, n’a qu’un but: ramener leurs destinataires à l’essentiel, à la vraie foi. À la communauté persécutée qui risque de chercher dans de fausses assurances un réconfort, Paul écrit:
«Que notre Seigneur Jésus Christ lui-même, et Dieu notre Père qui nous a aimés et nous a pour toujours donné réconfort et bonne espérance par sa grâce, réconfortent vos cœurs…» (2 Th 2, 16)
À son auditoire, Jésus reproche de mettre sa confiance dans des rites, des pratiques extérieures, plutôt que de rechercher les vraies attitudes de justice, de miséricorde et de fidélité. Ces exhortations ont encore du sens dans notre vie de croyants et de croyantes du XXIe siècle.
Nous avons toujours autant de mal à mettre notre confiance dans le salut de Dieu. Nous cherchons une sécurité dans la pratique religieuse ou dans l’horoscope, dans les cartes, le tarot ou l’argent. Ainsi, nous oublions l’essentiel: Dieu ne cesse de nous aimer, il est notre réconfort, notre seule véritable espérance.
C’est là notre péché: croire que nous pouvons nous sauver nous-mêmes.
Pourtant, les saints et les saintes nous ouvrent la voie: ils sont allés jusqu’au bout de leur foi, ils ont mis toute leur espérance en Dieu et Dieu les a sauvés.
2 Th 2, 1-3a.14-17 / Mt 23, 23-26
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