Lectures du vendredi 1 septembre 2023
«En effet, Dieu nous a appelés, non pas pour que nous restions dans l’impureté, mais pour que nous vivions dans la sainteté.» (1 Th 4, 7)
Aujourd’hui encore, Jésus nous invite à la fidélité à la vigilance en illustrant cet enseignement par la parabole des dix jeunes filles. Nous y retrouvons le même thème que dans l’évangile d’hier : la venue de l’époux se fait à l’improviste… comme celle du maître ! Son arrivée n’est pas annoncée et, de surcroît, il vient de nuit, après que les jeunes filles, sages ou insensées, aient eu le temps de s’assoupir et de s’endormir.
Nous le savons par ailleurs : plusieurs événements marquants de la vie du Christ soulignent l’importance de la nuit : c’est durant la nuit qu’a lieu la naissance de Jésus ainsi que, plus tard, sa condamnation, tandis que sa résurrection advient à la fin de l’obscurité. La nuit serait-elle donc propice au salut ?
Pour sa part, Paul recommande à la communauté de Thessalonique de se garder pure et sainte. Il sait bien que la conduite des étrangers vivant dans cette cité commerciale risque de refroidir l’ardeur des chrétiens et des chrétiennes. Le climat social risque de leur faire oublier le retour du Christ.
Quand la nuit tombe, quand le climat de la société n’est pas à l’attente et à la vigilance, il nous faut, comme les cinq jeunes filles sages, redoubler de prudence. Il ne s’agit pas de ne pas dormir et de nous agiter mais il s’agit de vivre dans la fidélité et la sainteté. Nous risquons autrement de ne jamais connaître les joies de l’entrée dans le Royaume, de rater l’heure où le Seigneur nous visitera. Veillons donc !
1 Th 4, 1-8 / Mt 25, 1-13
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