Lectures du samedi 16 juillet 2022
«Tu regardes le mal et la souffrance, tu les prends dans ta main ; sur toi repose le faible, c’est toi qui viens en aide à l’orphelin.» (Ps 9B (10), 14)
Les deux lectures de ce jour mettent face au problème du mal. Avec Michée, ce sont les exploiteurs qui, après avoir longtemps méprisé les pauvres, se voient dépouillés de leur richesse pour entrer dans un temps de malheur.
Dans l’évangile, Jésus, Jésus vient de guérir un homme à la main séchée, un jour du sabbat. Offusqués de voir le jour du sabbat violé, au lieu de se réjouir de la guérison d’un infirme, les pharisiens décident de la mort de Jésus. On veut le silence de cet homme de Galilée qui se prétend le maître du sabbat, comme nous l’avons vu hier. Menacé de mort, Jésus se retire. Son attitude est alors mise en parallèle avec le Serviteur annoncé par le prophète Isaïe. Comme un juste, Jésus renonce à la violence et donne sa vie pour les nations, car «Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement.» (Mt 14, 20 cf. Is 42, 3)
Ainsi, Jésus nous enseigne la bonté, la douceur, en toute occasion. On ne saurait jamais être trop bon ou trop doux ; la douceur est la première des forces et peut-être la première des vertus. Le don est un geste de douceur, de bonté qui prend en compte l’autre dans son être même. Dans les gestes de bonté et de douceur que nous posons, il y a l’ambition d’un monde meilleur.
Mi 2, 1-5 / Mt 12, 14-21
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