«Moi, je vous dis de ne pas jurer du tout.» (Mt 5, 34)
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 15 juin 2024.
Comme il est facile de bien discourir, de jurer ceci, de promettre cela pour arriver à vendre sa marchandise ou à obtenir la faveur populaire.
Les «beaux parleurs» réussissent, assez souvent, à amener des cohortes entières de gens à penser comme eux. Malheureusement, leurs intentions ne sont pas toujours justes, si bien que d’honnêtes personnes en quête de la vérité s’engouffrent plus profondément dans le malheur, bien loin de ce qu’elles cherchent.
Jésus est clair:
«Je vous dis de ne faire aucun serment (…). Quand vous dites ‘oui’, que ce soit ‘oui’, quand vous dites ‘non’, que ce soit ‘non’. Tout ce qui est en plus vient du Mauvais.»
Jésus nous invite à l’authenticité du cœur, à la droiture d’intention. En d’autres mots, il tient à ce que le discours, la motivation et l’action soient cohérents, en vue d’un témoignage fécond. Un tel témoignage est souvent compromettant.
Comment en effet témoigner dans un entourage qui refuse la lumière de Dieu?
C’est là un grand défi pour les chrétiens d’aujourd’hui. Dire «oui, je crois» devant des incroyants, dire «non, je ne me laisse pas mener par un ‘tout le monde le fait, fais-le donc’», s’affirmer en tant que disciples du Christ et hérauts de sa lumière, cela est vraiment très exigeant!
Quand tout le monde autour de soi brandit le drapeau de la libéralité et de la facilité, où prendre sa force et sa joie pour continuer à suivre le Christ, peut-être même au prix de son emploi, de sa santé, de ses amis?
Un cri monte du cœur croyant : «Dieu, mon bonheur et ma joie! Tu es mon Dieu!», cri du cœur, prière d’abandon, ultime acte de foi et d’amour.
1 R 19, 19-21 / Mt 5, 33-37
Comments are closed.