«Qui aime sa vie la perd; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.» (Jn 12, 25-26)
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 10 août 2024.
Saint Laurent que l’on célèbre aujourd’hui est reconnu pour son sens de l’humour. La tradition raconte que, lorsque pour le faire mourir, on le plaça sur une grille au-dessus d’un feu, il dit à ses bourreaux après un certain temps: «Tournez-moi de l’autre côté maintenant, celui-ci est assez cuit.»
Vérité ou légende, cette anecdote nous rappelle quand même la mission toute simple des chrétiens et des chrétiennes: celle d’aimer, de donner généreusement et joyeusement.
Paul a une bien jolie expression:
«Que chacun donne comme il a décidé dans son cœur, sans regret et sans contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.» (2 Co 9, 7)
Ceci pour ressembler au Père céleste qui répand sans compter ses dons les meilleurs sur toute sa création.
Ce don joyeux de soi, au jour le jour, amène à perdre sa vie, comme le grain de blé auquel nous ressemblons. Lui est caché dans l’humus de la terre, nous parmi les gens, dans un quartier quelconque d’un village peu connu.
Généreusement, jour après jour, nous mourons à une vie trop mondaine, trop humaine pour nous modeler sur celle de Jésus.
Au cours d’une vie (le blé le fait en une saison), nous nous transformons insensiblement en un chrétien enraciné et crédible par toutes ses actions.
Laurent, martyr, c’est-à-dire témoin, est un modèle de don joyeux au service de l’Église de son temps. De lui, apprenons la générosité souriante, l’amour de l’Église et des pauvres.
2 Co 9, 6-10 / Jn 12, 24-26
Comments are closed.