Lectures du vendredi 28 janvier 2022
«Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi. Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait.» (Ps 50 (51), 5-6)
La première lecture d’hier nous présentait un roi David plein de reconnaissance envers le Seigneur qui avait accordé sa bénédiction à sa maison et à sa descendance. Sa prière tout entière constituait une belle action de grâce à Dieu. Aujourd’hui, l’Écriture nous présente ce même David, homme choisi et oint par Dieu, comme un grave pécheur : adultère, hypocrite, calculateur, meurtrier. Ce cumul de péchés n’est pas très valorisant pour celui que l’histoire appellera “le saint roi David”. Que retenir alors de cette mésaventure ?
Même les personnes les plus saintes, les plus agréées et agréables à Dieu ne sont pas exemptes de faiblesses et de fautes qui peuvent même être très graves. La passion a parfois raison des personnes les plus vertueuses. Toutefois, malgré le péché des hommes, le royaume de Dieu continue de grandir. Dieu n’abandonne pas le monde, mais il y reste bien présent. Sa parole, semée continue de porter du fruit en de nombreux cœurs.
Tel est le message que Jésus nous communique aujourd’hui dans l’évangile par deux petites paraboles. En comparant le royaume de Dieu à une graine de moutarde – la plus petite des graines potagères, il insiste sur l’humilité des débuts. Autour de Jésus, on ne voyait alors qu’une petite troupe de douze apôtres, quelques disciples, mêlés à la foule des publicains et des pécheurs, méprisés par les pharisiens et les chefs religieux d’Israël… Mais, cette petite troupe deviendra un grand peuple, l’Église, corps mystique du Christ, où «les oiseaux du ciel» (Mc 4, 32), représentant la multitude des êtres humains, viendront s’abriter.
2 S 11, 1-4a.5-10a.13-17 / Mc 4, 26-34
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