Lectures du mercredi 23 février 2022
«Vous ne savez même pas ce que sera votre vie demain ! Vous n’êtes qu’un peu de brume, qui paraît un instant puis disparaît. Vous devriez dire au contraire : “Si le Seigneur le veut bien, nous serons en vie et nous ferons ceci ou cela.”»(Jc 4, 14-15)
Qui est autorisé à agir au nom de Jésus ? La question de Jean permet à Jésus de donner un enseignement fort pertinent et étonnamment actuel pour nous aussi. En effet, nous sommes nous aussi parfois confrontés à cette question : Jésus peut-il agir en dehors des frontières visibles de l’Église ? Son action est-elle essentiellement liée à cette Église ou peut-elle se manifester à la grandeur d’un monde qui, souvent, ne le connaît pas ? La réponse de Jésus est très claire. Il refuse tout sectarisme : «celui qui n’est pas contre nous est pour nous.» (Mc 9, 40)
C’est une invitation à ne pas juger, à ne pas mettre à l’écart toute personne qui, sans faire partie de l’institution officielle, agit au nom de Jésus ou selon son esprit. Plus encore, c’est une invitation à ouvrir les yeux sur une présence agissante de Jésus dans le monde, qui annonce déjà le pouvoir illimité que lui donnera le Père après la résurrection.
Par la résurrection, c’est la terre tout entière qui s’ouvrira à la puissance du Christ et deviendra son Royaume. Avec cette réponse, Jésus invite donc ses disciples d’hier et d’aujourd’hui à vivre déjà de l’esprit de la résurrection et à s’ouvrir tout entier à l’action de Jésus dans le monde. Car l’Action de Jésus dépasse bien largement les frontières de l’Église institutionnelle.
Jc 4, 13-17 / Mc 9, 38-40
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