CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Déc 18

Marie et Élisabeth en modèles

Lectures du dimanche 19 décembre 2021

«Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?» (Lc 1, 42-43)

La liturgie de l’Avent nous propose, au fil des semaines, différents modèles susceptibles de motiver notre foi. Aujourd’hui, Marie et sa cousine Elisabeth, deux servantes du Seigneur nous sont présentées comme des modèles de foi, d’espérance et de charité : ces trois vertus théologales, qui viennent de Dieu et qui nous orientent vers Dieu et le véritable bonheur dont il veut nous pourvoir.

Marie et Élisabeth, futures mamans, partagent la joie exaltée d’attendre un être, dont Dieu a pleinement collaboré à la venue. Par leur parfait consentement, elles sont en effet élevées à la dignité de collaboratrice divine et méritent nos louanges comme modèles de la foi. Ainsi, à leur joie d’être mères, s’ajoute la joie de leur foi en un Dieu qui a fait pour elles des merveilles. Comme Marie et Elisabeth, croyons nous aussi à l’impossible dans nos vies ! Laissons-nous aussi Dieu venir chambouler nos vies, bousculer nos projets, laissons-le accomplir en nous et par nous des merveilles ! Dans l’enfant de la crèche que nous adorerons d’ici quelques jours, sachons reconnaître le Seigneur de nos vies.

Marie et Élisabeth sont aussi des modèles d’espérance, comme le résume magnifiquement l’exultation du cœur d’Élisabeth : «Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur.» (Lc 1, 45) Tant Marie qu’Elisabeth sont convaincues que leur enfant remplira un rôle particulier dans le plan de Dieu. Jean préparera la venue de Jésus et Jésus sera le Sauveur du monde, tant attendu, celui qui était annoncé par les prophètes et chanté par les psalmistes.

Enfin, Marie et Elisabeth sont toutes deux des modèles de charité. Tout d’abord, Marie s’empresse de rendre visite à sa cousine Elisabeth, pour lui annoncer la Bonne Nouvelle transmise par l’Ange. Non seulement, Marie désire partager sa joie à sa cousine Elisabeth, mais elle tient aussi à rendre service à sa parente. De fait, elle restera chez Élisabeth jusqu’à la naissance de Jean. De son côté, Élisabeth ne se contente pas d’accueillir la bonne nouvelle et les services de Marie. Au contraire, lui offrant accueil et écoute, elle prodigue son attention et son amour à cette toute jeune fille. Bref, les deux se rendent mutuellement les services d’une bonne charité.

Mi 5, 1-4a / He 10, 5-10 / Lc 1, 39-45