Lectures du mercredi 30 novembre 2022
«Si de ta bouche, tu affirmes que Jésus est Seigneur, si, dans ton cœur, tu crois que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, alors tu seras sauvé. Car c’est avec le cœur que l’on croit pour devenir juste, c’est avec la bouche que l’on affirme sa foi pour parvenir au salut.» (Rm 10, 9-10)
Jésus appelle dans l’évangile de ce matin quatre pêcheurs de Galilée qui deviendront ses apôtres. Au sujet d’André, les évangiles rapportent que, d’abord disciple du Baptiste (cf. Jn 1, 40-41), il est le premier avec Jean à avoir rencontré le Christ et à l’avoir fait découvrir à Pierre son frère. L’évangile de ce matin nous rapporte le récit de sa vocation. Avec Pierre, il pêchait dans le lac de Tibériade quand Jésus leur dit : «Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes.» ( Mt 4, 19) Aussitôt, ils abandonnèrent leur barque et le suivirent. A trois autres reprises, André est cité dans l’Evangile.
La première : quand il donne à Jésus les cinq pains et les deux poissons qui lui permettent de nourrir cinq mille personnes. La seconde : quand il présenta à Jésus les pèlerins grecs qui désiraient lui parler. Enfin, lorsqu’il tâcha de savoir de Jésus quand aurait lieu la destruction du Temple et de Jérusalem.
À part cela, nous ne savons pas grand-chose de l’activité d’André après la Pentecôte. Selon Eusèbe, il serait parti évangéliser en Scythie qui correspond à l’actuelle Ukraine ; selon Grégoire de Nazianze en Épire, soit ou selon saint Jérôme en Achaïe, au Nord du Péloponnèse. Selon la tradition, il mourut à Patras en Grèce, attaché par des cordes, bras et jambes écartés, à une croix en forme d’X majuscule : la croix de saint André.
Commentant ce passage d’évangile, Saint Grégoire le Grand était frappé par le fait que ces hommes, Simon-Pierre, André, Jacques et Jean abandonnent leurs filets pour suivre Jésus dès le premier mot, sans avoir vu aucun miracle, ni entendu aucune promesse. Les quatre étaient à leur travail, en train de gagner leur vie et celle de leur famille. Jésus les regarde, les appelle à un autre travail et immédiatement ils laissent tout et le suivent. Ce récit, par sa simplicité, nous montre la force de l’appel du Christ, un appel auquel on ne résiste pas, qui mérite de tout abandonner.
Ainsi, en réponse à son appel, Jésus attend une foi vigoureuse de la part de ses disciples : une foi qui ne se fonde pas sur des signes, mais sur la confiance absolue dans celui que nous reconnaissons, à la lumière de l’Esprit, comme notre Seigneur et Maître.
Rm 10, 9-18 / Mt 4, 18-22
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