Le sabbat participe à la sainteté du monde à venir. Il représente l’entrée du peuple de Dieu dans le repos et la paix de son Dieu.
Des pharisiens reprochent à Jésus et à ses disciples de faire ce qui n’est pas permis le jour du sabbat: travailler aux champs et préparer leur nourriture.
Jésus les renvoie aux textes de l’Écriture où on raconte que David et ses compagnons ont dû manger les pains de l’offrande un jour qu’ils eurent faim.
Jésus amène les pharisiens à revoir leur échelle de valeurs.
Nourrir des humains affamés n’est-il pas plus important que le respect de règles? Le sabbat doit être au service de l’être humain et non l’inverse.
Jésus place les actions libératrices avant la Loi et justifie leur réalisation le jour du sabbat. Le sabbat ne doit pas être un obstacle pour libérer les humains du mal: soigner le malade, nourrir l’affamé, accueillir le sans-abri, vêtir la pauvre, etc.
Jésus est le maître du sabbat. Dieu est proche de ceux qui l’invoquent. Il est sensible à leurs misères.
1 Co 4, 6b-15 / Lc 6, 1-5
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 6, 1-5)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs;
ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient,
après les avoir froissés dans leurs mains.
Quelques pharisiens dirent alors :
«Pourquoi faites-vous
ce qui n’est pas permis le jour du sabbat?»
Jésus leur répondit:
«N’avez-vous pas lu ce que fit David
un jour qu’il eut faim,
lui-même et ceux qui l’accompagnaient?
Il entra dans la maison de Dieu,
prit les pains de l’offrande, en mangea
et en donna à ceux qui l’accompagnaient,
alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger.»
Il leur disait encore:
«Le Fils de l’homme est maître du sabbat.»
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 07 septembre 2024.
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