«Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi?» (Ma 8, 26)
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 02 juillet 2024.
Dans la première lecture, le Prophète Amos se fait le porte-parole de Dieu qui interpelle son peuple à ne pas sombrer dans le relâchement et l’indifférence. Israël est en effet le peuple élu, c’est-à-dire celui que Dieu a choisi d’aimer. L’indifférence est un danger qui guette, en effet, toute relation.
Installé trop confortablement, on en vient à oublier les nobles idéaux qui nous avaient tant motivés au moment de s’engager!
Dieu se fait insistant pour que le peuple entende son appel et ravive sa vocation d’être témoin de la fidélité et de la miséricorde de Dieu. Voilà qui est encore et toujours notre vocation.
Le récit de la tempête apaisée pose la question de la présence du Seigneur dans la vie de l’Église.
Comme les disciples, il nous arrive de douter de la présence de Jésus, de Dieu, dans notre vie ou dans celle de l’Église: le Seigneur semble se taire et fermer les yeux.
La jeune Église à qui s’adressait l’évangéliste Matthieu vivait vraisemblablement une situation semblable. Comment le Seigneur peut-il rester endormi quand les éléments se déchaînent? Comment peut-il nous laisser dans un monde qui cultive la violence et la haine?
«Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi?» (Ma 8, 26), aura Jésus pour toute réponse. En effet, c’est le défi de la foi que de reconnaître la présence et la puissance du Ressuscité dans nos vies, malgré les signes qui semblent prouver le contraire. Nous aimerions parfois que, comme pour les disciples, il nous suffise de crier «Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus.» (Ma 8, 25) mais, bien souvent, nos appels semblent se perdre dans le vide.
Comment réveiller le Seigneur qui dort en nous?
Am 3, 1-8 ; 4, 11-12 / Mt 8, 23-27
Comments are closed.