Lectures du samedi 4 février 2023
«Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.»
(Ps 22 (23), 1-3)
Nous terminons aujourd’hui notre parcours de la Lettre aux Hébreux, dont l’enseignement sur la foi est couronné par l’incipit de la première lecture : «En toute circonstance, offrons à Dieu, par Jésus, un sacrifice de louange, c’est-à-dire les paroles de nos lèvres qui proclament son nom.» (He 13, 15) Ainsi, la foi en Dieu que nous confessons, accompagnée de gestes de générosité et de partage, unifie notre existence. C’est le sommet du message sur la foi que nous livre cette Lettre aux Hébreux.
Les différents témoins de la foi, présentés par la liturgie depuis lundi, ont fait passer cet enseignement dans leur vie et ils en ont goûté les fruits. Le défilement quotidien de leurs visages suit un crescendo aboutissant aujourd’hui à la figure de la Vierge, honorée chaque samedi dans la tradition de l’Église. Témoin par excellence de la foi en Jésus, sa vie fut un constant sacrifice de louange à Dieu. Marie a pris au sérieux la mission que lui confia le Très-Haut, à un point tel qu’on la proclame bienheureuse parce qu’elle a cru en la parole qui lui a été adressée. Témoin par excellence de la foi de l’Église, la poursuite de sa mission n’a pas connu de cesse.
Dans l’évangile, les disciples rentrent de mission et Jésus voit le besoin pour eux de se retirer à l’écart pour se reposer. Ce besoin d’une retraite, après la mission active, montre la nécessité des moments de silence et de tranquillité afin d’approfondir les expériences vécues. D’où la nécessité d’une journée de désert !
He 13, 15-17.20-21 / Mc 6, 30-34
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