«Je les guérirai de leur infidélité, je les aimerai d’un amour gratuit.» (Os 14, 5)
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 12 juillet 2024.
Il y a entre les deux lectures de ce jour une différence de climat assez étonnante.
Le prophète Osée célèbre le retour d’Israël à son Dieu. Il met dans la bouche de son peuple des paroles de repentir et de foi:
«Tu es notre Dieu, car de toi seul l’orphelin reçoit de la tendresse.» (Os 14, 4)
En réponse, le Seigneur affirme son désir de rendre la vie à Israël et le prophète conclut: le retour au Seigneur est sagesse.
L’évangile présente une situation où les messagers de la Bonne Nouvelle ne sont pas accueillis. Ils sont traînés devant les tribunaux, condamnés, persécutés et le portrait de ces temps difficiles se termine sur une affirmation:
«Vous n’aurez pas fini de passer dans toutes les villes d’Israël quand le Fils de l’homme viendra.» (Mt 10, 23)
La lecture de ces textes peut laisser croire que la venue du Christ n’a pas arrangé les choses. Les oppositions au salut ne se sont-elles pas, au contraire, manifestées de plus en plus fortes? De plus, entrer dans le groupe des fidèles du Christ, n’est-ce pas accepter de vivre dans un climat de persécution que les prophètes de l’Ancien Testament n’avaient pas prévu?
Pourtant, la présence, puis le retour attendu et espéré du Fils de Dieu est une sorte de printemps pour le monde. Dieu met en nous la force de son Esprit, l’énergie qu’il a déployée pour ressusciter son Fils. En lui, le mal et la mort sont déjà vaincus.
Os 14, 2-10 / Mt 10, 16-23
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