Lectures du mercredi 17 août 2022
«Quel malheur pour les bergers d’Israël qui sont bergers pour eux-mêmes ! N’est-ce pas pour les brebis qu’ils sont bergers ? Vous, au contraire, vous buvez leur lait, vous vous êtes habillés avec leur laine, vous égorgez les brebis grasses, vous n’êtes pas bergers pour le troupeau. Vous n’avez pas rendu des forces à la brebis chétive, soigné celle qui était malade, pansé celle qui était blessée. Vous n’avez pas ramené la brebis égarée, cherché celle qui était perdue.» (Ez 34, 2-4)
Décidément, la justice de Dieu ne ressemble pas à la nôtre ! Comment comprendre l’attitude du maître qui semble plus se préoccuper de donner à chaque ouvrier le salaire d’une journée que de protéger la rentabilité de son entreprise ? Comment accepter cette drôle de séance de remise de la paye ?
Se mettre dans la peau des derniers arrivés est la seule façon de se réjouir de la curieuse justice du maître. Ceux-là n’avaient aucune entente, ils n’avaient droit à rien, ils se sont engagés sur la simple confiance en l’équité de celui qui les embauchait. Or, ils ont été traités comme des premiers, c’est-à-dire comme s’ils avaient droit au meilleur traitement.
Cette parabole nous plonge, en fait, dans le monde particulier des relations de Dieu avec son peuple. Il se conduit comme un berger, dit le prophète, un berger qui aurait plus que tout le souci de sauver son troupeau. Quand on sort de cette perspective, il n’y a plus rien de compréhensible dans l’attitude de Dieu à l’égard de l’être humain.
Ez 34, 1-11 / Mt 20, 1-16
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