En approchant de Jérusalem, Jésus pleure. Ces larmes témoignent de l’amour divin face à l’aveuglement du peuple. Découvrons dans cet Évangile un appel vibrant à reconnaître la paix et la visite de Dieu dans nos vies.
Devant le trône céleste, Jean nous révèle une vision d’une puissance inouïe: l’Agneau immolé, mais debout. Jésus, à la fois victime et prêtre, concentre en lui le mystère de la mort et de la résurrection. Par son sacrifice, il illumine l’histoire de l’humanité et ouvre le livre de la vie. Comme le rappelle l’Apocalypse: Il nous a délivrés de nos péchés par son sang, et a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu et Père (Ap 1, 5-6).
Dans l’Évangile du jour, Jésus s’approche de Jérusalem. C’est un moment de profonde émotion: Ah! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix! (Lc 19, 42). Ces mots, pleins de tristesse, résonnent comme un appel non entendu.
Jésus pleure, non par faiblesse, mais par amour, devant le rejet de la paix qu’il offre. Jérusalem, la ville sainte, choisit une voie qui la conduit au désastre.
Jésus prophétise: Viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi (Lc 19, 43). Cet avertissement se réalisera tragiquement en 70 après Jésus-Christ, lors de la destruction de Jérusalem par les Romains. Cet événement est perçu par la première communauté chrétienne comme une conséquence du rejet de Jésus, le Messie venu offrir un Royaume de paix.
Les larmes de Jésus ne sont pas confinées à Jérusalem. Elles nous interpellent aujourd’hui. Combien de fois avons-nous manqué de reconnaître la visite de Dieu dans nos vies? Combien de fois avons-nous refusé la paix qu’il nous propose?
L’Agneau immolé, ressuscité et glorifié, continue d’éclairer notre chemin dans chaque Eucharistie. Que ce passage de l’Évangile nous pousse à ouvrir les yeux, à reconnaître l’amour de Dieu et à choisir la paix qu’il désire pour nous.
Références bibliques
- Ap 5, 1-10
- Lc 19, 41-44
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
lorsque Jésus fut près de Jérusalem,
voyant la ville, il pleura sur elle, en disant:
« Ah! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour
ce qui donne la paix!
Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux.
Oui, viendront pour toi des jours
où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi,
t’encercleront et te presseront de tous côtés;
ils t’anéantiront,
toi et tes enfants qui sont chez toi,
et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre,
parce que tu n’as pas reconnu
le moment où Dieu te visitait. »
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 21 novembre 2024.
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