En ce dimanche, l’Église nous invite à méditer sur le retour glorieux du Seigneur, un événement qui marque non pas la fin dans la crainte, mais l’accomplissement dans la joie, la victoire définitive de Dieu sur le mal.
En ce dimanche de l’avant-dernière semaine de l’année liturgique, l’Église nous appelle à contempler le retour glorieux de Jésus-Christ, un moment où il viendra juger les vivants et les morts.
Loin de susciter crainte et désespoir, cette annonce est une invitation à renforcer notre foi et à vivre dans l’espérance de la victoire finale de Dieu. Le psaume du jour traduit cette espérance profonde :
Mon cœur exulte, mon âme est en fête, ma chair elle-même repose en confiance; tu ne peux m’abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption.
Ps 15(16), 9-10
La première lecture, tirée du prophète Daniel, éclaire davantage cette promesse de salut. Daniel évoque la résurrection et la récompense des justes:
Beaucoup de gens qui dormaient dans la poussière de la terre s’éveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour la honte et la déchéance éternelles.
Dn 12, 2
Dans l’Évangile selon saint Marc, Jésus utilise un langage apocalyptique pour décrire sa venue en gloire. Ce style littéraire, courant chez les Juifs de l’époque, employait des images saisissantes comme l’obscurcissement du soleil ou la chute des étoiles pour exprimer la victoire de Dieu sur les forces du mal et l’idolâtrie. Ces bouleversements ne doivent pas nous effrayer; ils annoncent une bonne nouvelle:
Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire.
Mc 13, 26
Le Christ, en parlant de sa venue, nous exhorte à être attentifs, tout comme l’on observe le figuier pour prévoir l’été. C’est un appel à discerner les signes de Dieu dans notre vie et à vivre dans une attente active et joyeuse.
En ce jour, l’Église nous rappelle que cette fin ne sera pas une catastrophe, mais un commencement glorieux, lorsque Jésus dira: « Venez les bénis de mon Père, prenez possession du Royaume qui vous est destiné » (Mt 25, 34).
Préparons-nous donc à accueillir ce jour, non dans la peur, mais avec foi et espérance.
Références bibliques
- Dn 12, 1-3
- He 10, 11-14.18
- Mc 13, 24-32
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
Jésus parlait à ses disciples de sa venue:
« En ces jours-là,
après une grande détresse,
le soleil s’obscurcira
et la lune ne donnera plus sa clarté;
les étoiles tomberont du ciel,
et les puissances célestes seront ébranlées.
Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées
avec grande puissance et avec gloire.
Il enverra les anges
pour rassembler les élus des quatre coins du monde,
depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel.
Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier:
dès que ses branches deviennent tendres
et que sortent les feuilles,
vous savez que l’été est proche.
De même, vous aussi,
lorsque vous verrez arriver cela,
sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte.
Amen, je vous le dis:
cette génération ne passera pas
avant que tout cela n’arrive.
Le ciel et la terre passeront,
mes paroles ne passeront pas.
Quant à ce jour et à cette heure-là,
nul ne les connaît,
pas même les anges dans le ciel,
pas même le Fils,
mais seulement le Père. »
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 17 novembre 2024.
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