Pour les lectures du jour, consultez AELF – 04 avril 2024.
Tout repose sur la foi dans le nom de Jésus Christ: c’est ce nom lui-même qui vient d’affermir cet homme que vous regardez et connaissez. (Ac 3, 16)
Les disciples d’Emmaüs ont été transformés par la rencontre qu’ils ont faite avec le Ressuscité. Ils passent du désespoir à une telle joie, qu’ils rentrent en toute hâte à Jérusalem pour avertir les autres apôtres. Alors qu’ils parlent tous ensemble des événements récents, voici que le Seigneur lui-même survient au milieu d’eux.
Une fois de plus, comme après la Résurrection, les apôtres ne le reconnaissent pas tout de suite. Leurs peurs et leurs bouleversements les empêchent de voir clairement: ils pensent avoir affaire à un esprit.
Pourtant, c’est bien au cœur même de leur trouble que le Seigneur se rend présent. Jésus connaît leur doute, il se fait d’abord proche d’eux en leur montrant les marques de sa passion. Avant de leur révéler sa nouvelle identité, il sait qu’il est important que ses amis voient et touchent, afin que le contact de son corps écarte l’hypothèse du fantôme.
Ensuite ils pourront passer à un autre niveau de reconnaissance, lorsque le Christ leur rappelle son enseignement. Il insiste sur sa Parole qui est puissante et agissante. Plus les disciples s’appuient sur cette Parole, plus ils sont de véritables témoins de la résurrection.
Cet évangile nous interpelle. Croyons-nous profondément à la Parole du Seigneur? Est-elle agissante pour nous? Est-elle un appui pour notre vie et notre mission?
Rappelons-nous qu’elle est un don que le Seigneur nous fait et un autre signe de sa présence. Puissions-nous continuer de l’écouter.
Ac 3, 11-26 / Lc 24, 35-48
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