Lectures du vendredi 10 septembre 2021
«Je suis plein de gratitude envers celui qui me donne la force, le Christ Jésus notre Seigneur, car il m’a estimé digne de confiance lorsqu’il m’a chargé du ministère, moi qui étais autrefois blasphémateur, persécuteur, violent. Mais il m’a été fait miséricorde, car j’avais agi par ignorance, n’ayant pas encore la foi.» (1 Tm 1, 12-13)
La Parole de Dieu dans la liturgie d’aujourd’hui nous donne trois bonnes raisons de louer Dieu. Tout d’abord, Paul dans la première lecture (cf. citation ci-dessus), qui s’émerveille de l’œuvre de Dieu en lui et par lui, malgré ses erreurs graves. Avec Paul, reconnaissons combien ce même Dieu et Père nous fait confiance malgré nos bêtises, et comme il est toujours heureux de nous voir accepter de collaborer avec lui.
«Je bénis le Seigneur qui me conseille : même la nuit mon cœur m’avertit.» (Ps 15 (16), 7) chante aujourd’hui le psalmiste heureux, d’éprouver Dieu comme un guide, comme un conseiller lui apportant lumière et joie. Il vit avec lui un dialogue vivifiant. Comme ce poète de Dieu, identifions les joies qui sont dans nos vies comme des fleurs de bonheur. Reconnaissons, à travers de sages avis reçus d’amis, de proches, que lui-même nous conseille et nous guide.
Notre acte de reconnaissance inspiré de l’évangile pourrait être aujourd’hui : “J’apprécie énormément, Seigneur, que tu guérisses la cécité de mon cœur !” Ce rappel que notre vue est bien courte lorsqu’il s’agit de lire les événements ou de saisir ce qui se passe dans le cœur des autres, même de nos proches, nous est d’une grande utilité. «Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.» (Lc 6, 42) Jésus veut nous rendre la vue en tournant notre regard vers lui qui est la lumière, puis vers notre propre cœur bien aveugle sur ses propres errances et déviations.
1 Tm 1, 1-2.12-14 / Lc 6, 39-42
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