Lectures du mardi 26 octobre 2021
«Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance ; voir ce qu’on espère, ce n’est plus espérer : ce que l’on voit, comment peut-on l’espérer encore ? Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.» (Rm 8, 24-25)
Un homme sème, et cela pousse. Une femme enfouit le levain dans la pâte, et cela lève. Dieu envoie son Fils qui prend la dernière place, descend aux profondeurs des enfers et la vie jaillit, trouve sens : mystère de la mort et de la résurrection, de la discrétion et de l’efficacité. Les textes que la Parole de Dieu nous propose aujourd’hui nous invite à méditer sur la fécondité : celle de l’être humain au cœur de toute relation, celle de Dieu, créateur d’une humanité appelée à être créatrice à son tour. Nous sommes tous invités à contribuer, humblement, à la création de la vie et à l’avènement du royaume.
Depuis notre baptême, la foi nous incite à prendre appui sur la joie, la paix, l’amour et le bonheur que Jésus peut nous donner. Parce qu’ils vivent de l’esprit du Ressuscité, la victoire sur «les souffrances du temps présent» (Rm 8, 18) est en germe dans le cœur des chrétiens. Déjà, nous goûtons à l’assurance de la présence du Christ. Il est soutient et réconfort. Les chrétiens ne se sentent pas abandonnés à leur découragement et à leurs difficultés, même s’ils demeurent soumis, comme ceux qui ne croient pas, à toutes sortes d’épreuves.
L’Esprit Saint aide à dépasser le strict raisonnement humain. Grâce à lui, nous pouvons aspirer à ce que Dieu veut pour nous. C’est la voie du Royaume caché dans le cœur de chaque être humain. Cette voie n’est pas toujours apparente ni reconnue, mais aussi petite qu’elle puisse être, elle est bien réelle. Comme la graine de moutarde ou le levain dans la pâte, elle est porteuse d’une vie puissante qui dépasse notre entendement et toutes nos espérances.
Rm 8, 18-25 / Lc 13, 18-21
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