CHAQUE JOUR LA PAROLE DE DIEU
Mai 07

Peuple de prêtres, prophètes et rois

Lectures du dimanche 8 mai 2022

«L’Agneau qui se tient au milieu du Trône sera leur pasteur pour les conduire aux sources des eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.» (Ap 7, 16-17)

Chaque année, le quatrième dimanche de Pâques nous présente l’image du Bon Pasteur et invite les chrétiens du monde entier à prier pour les vocations. Toute la liturgie nous convie à tourner notre regard vers Jésus : un Jésus glorieux qui nous entraîne à sa suite et nous invite à vivre notre vocation de baptisés, c’est-à-dire cette responsabilité d’exercer notre rôle de prêtre, de prophète et de roi.

Nous sommes prêtres pour rendre à Dieu l’hommage qui lui revient. Nous avons aussi la mission de prophètes avec la responsabilité d’être les témoins de la Bonne Nouvelle et de porter l’Évangile dans notre milieu de vie. Enfin, comme enfants du Dieu Vivant, nous avons une mission de service à accomplir : partager nos talents et nos richesses avec nos frères et nos sœurs, à l’exemple de Jésus qui n’est pas venu pour être servi mais pour servir.

Aussi, la journée mondiale de prière pour les vocations touche-t-elle tout le monde, quels que soient le rang social, la profession ou le rôle à jouer dans l’Église. Si aujourd’hui nous prions plus spécialement pour les vocations à la vie religieuse, sacerdotale et missionnaire, demandons aussi au Seigneur de susciter dans nos milieux des témoins de l’espérance, des hommes et des femmes engagés dans une vie chrétienne authentique.

L’évangile que nous écoutons aujourd’hui propose l’image du berger et de ses brebis. Jésus est le Bon Pasteur, le vrai berger qui donne sa vie pour ses brebis. Une telle image ne fait plus guère partie de notre réalité quotidienne ; néanmoins, elle nous permet de nous rendre compte qu’il existe une relation privilégiée entre le berger et ses brebis : «Mes brebis écoutent ma voix ; moi je les connais, et elles me suivent.» (Jn 10, 27), dit Jésus. Cette image nous montre la vraie relation qui existe entre le Christ et les êtres humains pour qui il a donné sa vie.

En effet, la connaissance personnelle de Dieu, l’expérience de son amour et de sa présence dans notre vie : voilà ce qui fait vivre le chrétien. Aussi, cette certitude de la présence de Dieu qui, en Jésus, a vaincu la mort, lui permet-elle de reprendre le cri de confiance du psalmiste : «Oui, le Seigneur est bon, éternel est son amour, sa fidélité demeure d’âge en âge.» (Ps 99 (100), 5)

Ac 13, 14.43-52 / Ap 7, 9.14b-17 / Jn 10, 27-30