«Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu.» (Jn 6, 68-69)
La lecture des Actes montre le rayonnement de Jésus ressuscité à travers l’apôtre Pierre, son fidèle témoin, qui agit en son nom. L’Église, souligne l’auteur des Actes des Apôtres, était en paix et se construisait dans la crainte du Seigneur. Mais comment cela se faisait-il ?
Pierre, premier pasteur de l’Église, en donne un aperçu. Il se laisse guider par les rencontres et les appels. À Lod, il guérit d’abord Enéas, lorsqu’il apprend que Tabitha, une bonne femme, est morte dans une ville voisine. Pierre réagit sans hésiter à ces circonstances que d’aucuns qualifieraient de fortuites. Par ses interventions, il apporte ainsi un supplément de vie au nom de Jésus.
Comme on peut le constater dans l’extrait de l’évangile de Jean, les disciples de Jésus ne sont pas tous des gens très engagés. Certains critiquent son enseignement, d’autres ne croient pas et plusieurs n’ont pas posé un choix définitif et inconditionnel en faveur de Jésus. Quand vient le moment de faire confiance à Jésus sur la question du pain de vie, certains refusent et préfèrent le quitter.
Tôt ou tard, dans notre vie de chrétien ou de chrétienne, nous avons aussi à faire des choix qui sont difficiles. Ce peut être lorsqu’ une parole de l’Évangile, qui ne laisse aucune échappatoire, nous convoque et nous interpelle ; ou encore, lorsque nous sommes en désaccord avec tel enseignement de l’Église, que nous ne parvenons pas à comprendre. Il devient alors difficile de croire et de pratiquer, plus encore quand l’entourage en fait à sa guise. Pourtant, c’est précisément lorsque notre foi est éprouvée, qu’il convient de dire : “Seigneur, je crois que tu es la vérité et la vie, mais fortifie ma foi.”
Ac 9, 31-42 / Jn 6, 60-69
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