Certains proverbes qui nous sont proposés aujourd’hui, dans la première lecture, nous semblent sortir d’une sagesse tout humaine.
Ils se rapprochent de ceux que l’on trouve dans les traditions africaines ou asiatiques, ou même chez nous. Il n’est pas besoin de croire en Dieu pour affirmer avec justesse qu’une fortune construite sur la malhonnêteté n’est qu’illusion ou qu’il ne sert à rien de vouloir presser le temps.
D’autres proverbes font plutôt appel à une expérience d’un autre type. Quand le sage affirme que seul le Seigneur connaît les cœurs et que c’est le Seigneur qui donne au roi une véritable sagesse, il ne se coupe pas de l’expérience humaine, mais il va au-delà. Il donne un nom à ce qu’il y a de meilleur dans l’être humain et c’est là que la sagesse d’Israël s’élève à un niveau qui dépasse toutes les sagesses humaines:
«Heureux les hommes intègres dans leurs voies qui marchent suivant la loi du Seigneur! Montre-moi la voie de tes préceptes, que je médite sur tes merveilles.» (Ps 118 (119), 1.27)
Avec Jésus, c’est la pointe la plus fine de cette sagesse qui nous est révélée. Quand il affirme que la Parole de Dieu crée entre les personnes des liens plus forts que ceux de la chair et du sang, il nous ouvre à une vie nouvelle. Il nous entraîne au-delà de ce que nous pouvons saisir dans notre expérience humaine.
Pr 21, 1-6.10-13 / Lc 8, 19-21
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
la mère et les frères de Jésus vinrent le trouver,
mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui
à cause de la foule.
On le lui fit savoir:
«Ta mère et tes frères sont là dehors,
qui veulent te voir.»
Il leur répondit:
« Ma mère et mes frères
sont ceux qui écoutent la parole de Dieu,
et qui la mettent en pratique.»
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 24 septembre 2024.
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