Lectures du samedi 9 juillet 2022
«Ils se criaient l’un à l’autre : “Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur de l’univers ! Toute la terre est remplie de sa gloire.” Les pivots des portes se mirent à trembler à la voix de celui qui criait, et le Temple se remplissait de fumée.» (Is 9, 3-4)
Un élément se retrouve dans les deux lectures de ce jour : l’importance du témoignage. Isaïe raconte d’abord comment il a été choisi par Dieu pour être son messager. La scène a un cachet apocalyptique : le Seigneur qui siège comme un roi, des séraphins, des cris, de la fumée et, finalement, la purification par le charbon ardent. Au sortir de cette expérience spirituelle, Isaïe devient messager du Seigneur, sa voix au milieu du peuple choisi.
Quant à l’évangile, dans l’extrait du discours d’envoi en mission, Jésus insiste sur l’importance pour les disciples de proclamer son message sans avoir peur. Il s’agit d’une condition sine qua non pour faire partie des élus devant le Père : «Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux.» (Mt 10, 32)
Cet aspect de la mission du disciple est exigeant, tant il est difficile de savoir quand et comment proclamer aujourd’hui, sa foi au Christ. Pourtant, l’appel du Christ est sans équivoque : «Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits.» (Mt 10, 27)
Sur ce chemin difficile, nous ne sommes pas tous seuls. L’exemple des saints et des saintes ou de prophètes d’aujourd’hui peut nous aider à trouver notre manière de proclamer le nom de Jésus. En effet, telle est notre mission, n’en doutons pas, et nous devons l’accomplir sans avoir peur… et cela, malgré notre condition de pécheur.
Is 6, 1-8 / Mt 10, 24-33
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