«Le Fils de l’homme est maître, même du sabbat» (Mc 2, 23 – 3, 6)
Pour les lectures du jour, consultez AELF – 02 juin 2024.
Comment à la fois respecter la loi et écouter sa conscience? Telle est la question que nous pose l’évangile d’aujourd’hui!
Le sabbat est pour l’homme, afin qu’il vive bien. Le repos sabbatique renvoie au repos de Dieu après la création du monde. Il est le signe éminent et perpétuel de l’alliance de Dieu avec Israël.
Le sabbat participe à la sainteté du monde à venir. En d’autres mots, il représente l’entrée du peuple de Dieu dans le repos et la paix de son Dieu.
Des pharisiens reprochent à Jésus et à ses disciples de faire ce qui n’est pas permis le jour du sabbat: travailler aux champs et préparer leur nourriture. Jésus les renvoie aux textes de l’Écriture où l’on raconte que David et ses compagnons ont dû manger les pains de l’offrande un jour qu’ils eurent faim.
Jésus amène les pharisiens à revoir leur échelle de valeurs: nourrir des humains affamés n’est-il pas plus important que le respect de règles?
Ainsi, Jésus nous enseigne comment comprendre et interpréter la Loi. Le sabbat doit être au service de l’être humain et non l’inverse. Jésus place les actions libératrices avant la Loi et justifie leur réalisation le jour du sabbat.
Le sabbat ne doit pas être un obstacle pour libérer les humains du mal: soigner le malade, nourrir l’affamé, accueillir le sans-abri, vêtir la pauvre.
Jésus est le maître du sabbat. Dieu est proche de ceux qui l’invoquent. Il est sensible à leurs misères.
De 5, 12-15 / 2 Co 4, 6-11 / Mc 2, 23 – 3, 6
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